Normalement si ! C’est en fait une fonction de notre cerveau pour nous préserver du danger. Imaginez un chien visiblement féroce qui vous fonce dessus : le » même pas peur » n’est pas adapté. L’état de peur déclenche une multitude d’actions pour échapper à cette menace:
le cœur accélère
les muscles se tendent
la vue se focalise sur la menace
une flopée d’hormones donnent, pour un court moment, des super pouvoirs
Hormis les peurs archaïques ( une détonation, le noir, le vide…) dont nous sommes équipés de série, les autres s’apprennent ! C’est à dire qu’elles sont en rapport de notre vécu, entourage et stratégies qu’elles impliquent au cours de notre vie. De ce fait il est possible que je me colle les peurs de mon père, de ma mère, plus celles que je vais installer comme la fois où j’ai été griffé par un chat ( parce que je n’ai pas su lire qu’il voulait rester tranquille).
De plus, si mon cerveau est un peu en suractivité, il va étendre l’alerte à ce qui peut se rapprocher d’avoir des griffes, du poil… super programme ! On peut aller jusqu’à la phobie sans pouvoir remonter à l’origine de celle-ci. La bonne nouvelle c’est qu’avec des techniques comme l’hypnose, l’image mentale et autres méthodes on peut désapprendre en prenant des raccourcis. L’objectif est d’avoir des peurs pertinentes, mieux dosées. Vous l’avez compris, les peurs sont utiles mais peuvent être handicapantes.
Et maintenant je peux vous le dire, j’avais peur d’écrire cet article.
thierrymarchandhypnose.fr
Faites passer, ça fait du bien