Qu’est-ce qui fait que je me retrouve avec une cigarette aux lèvres alors que 10 minutes avant je voulais m’arrêter.Je me vois reprendre de cet excellent chocolat alors que j’ai commencé un régime ou que je me retrouve dans le canapé, oui mais, avec les baskets.C’est plus fort que moi. C’est vrai. Mais au fait, c’est qui qui est plus fort que nous ? Ou quoi ?Ne serions-nous pas tout seul au commande ?C’est un peu ça.Anatomie simplifiée : « assistante : scalpel s’il vous plaît ? …plaît-il ? Il est encore vivant ? Pardon !!! Crayon s’il vous plaît !!! ».Donc nous avons 1 cerveau. Même pas vrai. On a 3 cerveaux . Pour faire simple nous avons : le cerveau reptilien : C’est le plus ancien et le plus rustique des sous-cerveaux. Il est là depuis l’époque des dinosaures et se charge des trucs basiques, comme manger, dormir, se reproduire et éviter de se faire manger par un T-Rex.Le cerveau limbique : C’est le siège des émotions, du plaisir, de la motivation et de la mémoire. C’est un peu comme une fête foraine, avec de quoi se faire plaisir mais aussi peur, honte …Le néocortex : C’est le petit génie du cerveau, responsable de la pensée complexe, de la créativité, de la parole et de la décision. C’est un peu comme un super-héros, capable de résoudre des problèmes compliqués. Mais résoudre c’est analyser c’est lent et c’est pas le moment devant un danger. Pour cela le reptilien agit, il ne réfléchit pas, il agit, vite, très vite, plus vite que le néocortex qui a ce moment là ne comprend pas et assiste à l’action sans l’avoir décidé. Dans tout ça, le cerveau dans son ensemble se prend un peu les pieds dans le tapis. Je peux avoir une peur phobique de mon ombre car celle-ci a été interprétée comme un danger ( ressemblant vaguement à un événement vécu ou une peur transmise n’ayant que peu de rapport avec mon ombre) mais c’est plus fort que moi.
Ces comportements acquis par des logiques propres à notre cerveau sont toujours élaborées dans notre intérêt même quand je viens de finir la tablette de chocolat et que j’attaque la deuxième.
L’hypnose que je pratique, permet de réinterpréter, de redéfinir ces intentions que l’on dit positives afin qu’elles soient actualisées. Exemple : ces quelques kilos supplémentaires affectent ma santé, ma confiance, mon identité et bien d’autres sensations. En cherchant l’origine ou les causes je peux peut-être avoir une explication. Il y’a peu de chance que cela change mon comportement. L’hypnose propose de viser un état désiré, raisonnable, atteignable en harmonie avec l’écologie de la personne et de proposer aux différents centres de contrôles de s’harmoniser pour leur fonction première : vivre bien pour vivre longtemps
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