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Penser … ses plaies

Penser ses plaies.

Aïe ! Une coupure!!!… stopper le sang tout en désinfectant et poser un pansement. Se remettre de l’émotion puis laisser faire. Râler de temps en temps d’être rappeler par la douleur sous le sparadrap et un jour enlever la protection devenue inutile et même gênante.

Puis la vie continue sans soupçonner ce qui a permis le miracle de la cicatrisation. Mais les chairs sont refermées et la douleur oubliée.

Imaginez une plaie qui resterait ouverte, on s’en inquièterait. Et pourtant lors d’une blessure psychologique l’affaire est différente car « invisible ». Quelques personnes cicatrisent naturellement, on nomme cela la résilience, et d’autres vivent avec la blessure ouverte. Comme une coupure physique , on sent bien que l’on a changé de comportement. On est plus sensible, on peut comprendre. On a souvent mal, on le serait à moins. On a plus peur, conséquence d’un état à vif.

Cette ou ces blessures sont évidemment douloureuses mais aussi handicapantes. 

On peut alors traverser une vie avec un cumul de coups, de déchirures non soignées sans savoir qu’il est possible de panser et de penser.

Ce que je fais alors c’est repérer ce qui est à vif puis cautériser en douceur et permettre une convalescence accompagnée.Bien sûr il y aura une cicatrice, un amas supplémentaire de chair mais qui est bien souvent plus solide que l’initial.

Faites passer, ça fait du bien 😉.

thierrymarchandhypnose.fr

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